Le haïku est une forme poétique très codifiée d'origine japonaise, à forte composante symbolique. Le haïku tire son origine du tanka (ou waka) de 31 mores (un découpage des sons plus fin que les syllabes) composé d'un hokku de 17 mores et un verset de 14 mores. Bashō Matsuo(1644 - 1694), reconnu comme le père des haïkus, isola les modules et ne conserva que celui de 17 mores, qu'on appelait le hokku ou le haïkaï.
Il s'agit d'un petit poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses. Ce poème comporte traditionnellement 17 mores en trois segments 5-7-5, et est calligraphié sur une seule ligne verticale. Le haïku doit donner une notion de saison (le kigo) et doit comporter une césure (lieu d'articulation métrique d'un vers dit le kireji). Si le haïku n'indique ni saison, ni moment particulier, on l'appellera un moki.
Les haïkus ne sont connus en Occident que depuis le tout début du XXe siècle. Les écrivains occidentaux ont alors tenté de s'inspirer de cette forme de poésie brève. La plupart du temps, ils ont choisi de transposer le haïku japonais, qui s'écrivait sur une seule colonne sous la forme d'un tercet de 3 vers de 5, 7 et 5 syllabes pour les haïkus occidentaux. Quand on compose un haïku en français, on remplace en général les mores par des syllabes ; cependant, une syllabe française peut contenir jusqu'à trois mores, ce qui engendre des poèmes irréguliers.
La personne écrivant des haïkus est appelé haijin 俳人, ou parfois également « haïdjin » ou « haïkiste » en français.
Quelques exemples (notez que les traductions du japonais ne peuvent respecter la règles des syllabes) =>
Basho :
Sur le sentier de montagne
le soleil se lève
au parfum des pruniers
Sous les fleurs d’un monde flottant
avec mon riz brun
et mon saké blanc
Devant l’éclair
sublime est celui
qui ne sait rien!
Vieil étang
au plongeon d’une grenouille
l’eau se brise
Au nectar d’orchidée
le papillon
parfume ses ailes
Il s'agit d'un petit poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses. Ce poème comporte traditionnellement 17 mores en trois segments 5-7-5, et est calligraphié sur une seule ligne verticale. Le haïku doit donner une notion de saison (le kigo) et doit comporter une césure (lieu d'articulation métrique d'un vers dit le kireji). Si le haïku n'indique ni saison, ni moment particulier, on l'appellera un moki.
Les haïkus ne sont connus en Occident que depuis le tout début du XXe siècle. Les écrivains occidentaux ont alors tenté de s'inspirer de cette forme de poésie brève. La plupart du temps, ils ont choisi de transposer le haïku japonais, qui s'écrivait sur une seule colonne sous la forme d'un tercet de 3 vers de 5, 7 et 5 syllabes pour les haïkus occidentaux. Quand on compose un haïku en français, on remplace en général les mores par des syllabes ; cependant, une syllabe française peut contenir jusqu'à trois mores, ce qui engendre des poèmes irréguliers.
La personne écrivant des haïkus est appelé haijin 俳人, ou parfois également « haïdjin » ou « haïkiste » en français.
Quelques exemples (notez que les traductions du japonais ne peuvent respecter la règles des syllabes) =>
Basho :
Sur le sentier de montagne
le soleil se lève
au parfum des pruniers
Sous les fleurs d’un monde flottant
avec mon riz brun
et mon saké blanc
Devant l’éclair
sublime est celui
qui ne sait rien!
Vieil étang
au plongeon d’une grenouille
l’eau se brise
Au nectar d’orchidée
le papillon
parfume ses ailes